voici la suite du Sérial Pousseur :)
Allez, j'y retourne : encore 32 chapitres à écrire !
Son
père se dépêche de quitter Blagnac et emprunte rapidement la voie rapide :
direction Toulouse. Un samedi matin, début de vacances scolaires, le trafic est
fluide. Mais dans la voiture, l’ambiance est lourde : les visages sont fermés.
Chacun imagine le corps de Baptiste dans le fleuve. Chacun se pose mille
questions : où étaient ses copains ? Etait-il seul ? Est-ce un
mauvais délire ? Un accident ?
Quelques
minutes plus tard, ils se garent sur le parking visiteur de l’hôpital. Un peu
perdu, la famille se dirige vers les urgences : il est certainement passé
par là !
En
effet, l’infirmière les accueille immédiatement.
-Oui,
cette nuit, votre fils est arrivé avec le SAMU. Il a été pris en charge et
monté aux soins intensifs. Je vous y conduis, propose-t-elle gentiment.
-Comment
va-t-il ? hasarde ma mère.
-Il
est dans le coma mais ses constantes avaient l’air stable.
À
priori, elle semble rassurante, bien qu’ils ne décodent pas vraiment le jargon
médical. Clément et ses parents suivent l’infirmière dans le dédale de
l’hôpital, véritable labyrinthe pour les néophytes.
Après
plusieurs couloirs, ascenseurs et sas, ils arrivent enfin au service de
réanimation.
L’infirmière
sait exactement où elle va : d’un pas sûr, elle entre dans un bureau rose
et vert.
-Est-ce
que le docteur Malard est là ? demande-t-elle. Mr et Mme Delatour, Les
parents de Baptiste sont arrivés.
-Justement,
il est avec lui ! indique l’infirmière en chef. Chambre 15 !
15,
c’est l’âge de Clément : lui, qui n’est pourtant pas superstitieux, essaye
d’y voir un signe positif.
Leur
guide prend un masque à l’entrée, le colle à sa bouche, frappe doucement à la
porte et entre.
-Docteur
Malard, voici la famille du rescapé.
Le
médecin détourne son regard des machines et la rejoint dans le couloir.
-Bonjour,
je suis le docteur en charge de votre fils, dit-il en tendant la main aux
parents de Baptiste. Il est dans le coma. Actuellement, il est sous
respirateur. Je ne vous cache pas que son état est préoccupant.
-Ce
qui veut dire ? hasarde le père.
-Qu’il
faut attendre… la bonne nouvelle est qu’il n’a pas de lésions graves dues à la
chute mais il a avalé beaucoup d’eau.
Puis
il enchaîne :
-Dans
son malheur, il a eu beaucoup de chance d’être repêché.
-Ah
bon, par qui ? interroge sa mère.
-Un
SDF, qui était sous le pont, commence le médecin, mais la police vous renseignera
mieux que moi.
-Oui
bien sûr ! Mais peut-être savez-vous à quelle heure c’est arrivé ?
-Vers
2 h, je crois.
Clément
réagit vivement :
-Mais
on n’a été prévenu qu’à 6 heures !
L’infirmière
restée là explique alors calmement :
-On
a eu du mal à l’identifier : il n’avait rien sur lui. C’est une fois,
qu’il a été déshabillé, qu’on a trouvé au fond de sa poche arrière une carte de
bus. On l’a transmise à la police.
Clément
s’en veut d’être parti au quart de tour : il lui adresse alors un petit
sourire gêné. Elle a l’habitude de gérer le stress des familles.
-Et
on peut le voir ? demande la maman de Baptiste.
-Oui
mais je dois vous prévenir en permanence : il est intubé et relié à de
nombreuses machines. On surveille ses constantes vitales : il est sous
bonne surveillance. Mais je dois vous laisser, j’ai d’autres patients à voir.
Je vous promets que nous faisons le maximum. Mais pour le moment, nous ne
pouvons qu’attendre.
-Merci
docteur !
L’infirmière
prend alors le relais, leur fait mettre des masques de protection et leur
formule les recommandations d’usage. (...)
6 commentaires:
Vite la suite!
oui, oui la suite !!!!!!!
la lecture est prenante !!!
j'attends avec impatience que tu nous livre la suite de l'histoire !
^_^
Peut-être demain :)
Oh mon dieu ... c'est triste ... bon maintenant que tu nous a mis l'eau à la bouche ... la suite !
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