Suite

Voici la suite :)
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez...
histoire de faire avancer le chmilblick !

En bas de l’escalier, son père repose le téléphone. Il grommelle dans son bouc quelques paroles incompréhensibles avant de monter.

-Je m’habille et on y va ! dit-il à sa femme. Plus vite on y sera et plus vite on saura.

En voyant la mine déconfite de Clément et les larmes de son épouse, il ajoute :

-Ton frère est tombé dans la Garonne cette nuit, commence-t-il. Il est à l’hôpital.

À ces mots, l’adolescent soupire : il avait imaginé le pire des scénarios. Ouf ! Quel soulagement, certes son frère est à l’hôpital mais cela signifie qu’il est en vie… en vie !

Sans réfléchir, il court dans sa chambre :

-J’viens avec vous !

Clément s’habille avec ses affaires de la veille : il y a urgence, pas le temps de chercher autre chose. Pendant qu’il enfile ses chaussettes, il entend son père :

-Allez, calme-toi ! Il est en vie. Le policier a dit qu’il était en soins intensifs et qu’il était entre de bonnes mains.

C’était donc la police au téléphone ! C’est plutôt bon signe : en général dans les films, on voit toujours la police débarquer pour annoncer aux gens que leur proche est décédé. Ils n’annoncent pas ça, comme ça au téléphone. Enfin, c’est ce que Clément préfère se dire.

Habillé, il descend à toute allure. Pendant que sa mère termine de se préparer, il avale un verre de lait. Rejoint par son père, il demande :

-C’était la police ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ?

-En fait, pas grand-chose : ils m’ont dit qu’il était tombé du Pont-Neuf…

-Du Pont-Neuf ? Mais comment est-ce qu’il a pu tomber dans la Garonne ?

-Je n’en sais rien. Je sais juste qu’il a eu beaucoup de chance. Il a été emmené à l’hôpital en réanimation.

Clément est abasourdi : son frère dans la Garonne ! Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?

-C’est arrivé cette nuit et le temps qu’il trouve son identité…

-Mais il n’était pas avec sa bande ? Je croyais qu’il sortait avec Lucie et compagnie !

-Ecoute Clément, je n’ai pas plus d’informations. On en saura sans doute plus à l’hôpital. Il faudra aussi aller au commissariat, dit-il en avalant le fond de sa tasse.

Clément trépigne.

-Bon, on y va ?

-Oui ! dit son père en voyant sa mère dans l’entrée. (...)