dimanche 24 août 2008

Le mystère de la baronne Alexandra Petrovich de Transylvannia

Fin mai, j'étais invitée à un salon en compagnie de Michel Piquemal et Jennifer Dalrymple ( et oui !) mais nous avons joué de malchance : il a plu pendant 3 jours !
Forcément, quand il n'y a pas grand monde, on papotte, on boit un café, on admire les livres et puis on essaye de faire passer le temps ... alors on prend une feuille et on écrit :)
Voilà comment un week-end de mai, j'ai écris "Le Mystère de la baronne Alexandra Petrovich de Transylvannia". Cette histoire aurait dû être publiée au mois d'octobre en presse mais encore pas de bol, le mail contenant la version retravaillée n'est pas arrivée en temps et en heure ( ça m'apprendra à ne pas demander d'accusé reception !) ... j'espère qu'elle sera très vite reprogrammée ! En attendant, voici un extrait de la version initiale : Bonne lecture !

Comme chaque midi, en rentrant de l’école, Antoine prend le courrier dans la boite aux lettres. Il attend une lettre de son copain de vacances. Aujourd’hui, il y a des prospectus, des factures pour papa, une lettre de tante Alice et dans le tas, Antoine repère une drôle d’enveloppe : très belle écriture, papier épais mais ce qui est bizarre, c’est l’adresse du ou plutôt de la destinataire. Ce courrier est adressé à la baronne Alexandra Petrovitch de Transylvania. Qui est-ce ?
Antoine retourne l’enveloppe : pas de nom d’expéditeur.
D’où peut-elle bien venir ?

Le petit garçon met l’enveloppe à la lumière pour percer son secret. Il l’observe sous toutes les coutures mais Antoine ne reconnaît ni le tampon, ni les signes étranges du cachet, ni l’origine du timbre.
Et cette adresse ? Il y a une erreur ! Aucune baronne n’habite dans le quartier. Antoine connaît le quartier comme sa poche. Après l’école, avec son copain Julien, il y joue et en connait tous les recoins : si une baronne habitait ici, il le saurait.
Puis il réfléchit : 14 rue des capucines ... il ne voit absolument pas où cela peut être. Pourtant c'est la rue dans laquelle habite julien. Antoine décide donc d'y passer après l'école afin de mettre l'enveloppe dans la boite aux lettres du numéro 14. Mais il reste perplexe.

À l'école, il ne parvient pas à se concentrer sur ses exercices de grammaire et de mathématiques. Il n'arrête pas de penser à cette enveloppe, ce nom étrange et cette écriture envoutante.
Il se met à rêver et imagine la baronne Alexandra Pétrovitch de Transylvania : grande, les cheveux noirs et bouclés, remontés en chignon, un chapeau en dentelle assorti à une robe rouge particulièrement élégante ... Il l'imagine tel un portrait exposé dans l'immense salle de réception d'un château perdu au milieu des bois. Le voilà alors parcouru d'un frisson : et si elle était une descendante de Dracula ? Avec un nom pareil, elle doit avoir un terrible secret ... Plus Antoine y pense et plus il imagine des choses bizarres : voilà la baronne avec des dents pointues de vampire, une goutte de sang et le regard glacial !

La cloche retentit : pendant la récréation, le petit garçon raconte à Julien l'histoire de l'enveloppe et sort le fameux courrier.
Cachés derrière le platane, à l'abris des regards indiscrets, les deux enfants essayent de découvrir le mystère de la missive. La discussion va bon train et les hypothèses se multiplient : Julien habite bien cette rue et ne voit pas non plus qui habite au numéro 14. La sonnerie indique la fin de la pause. Les garçons se rangent, bien décidés à trouver la fameuse Alexandra sitôt l'école finie. Cette dernière heure est interminable.

En quittant la classe, les enfants, tout excités, marchent vers la rue des capucines. Antoine et Julien cherchent le numéro 14.
“Il n'y a pas de numéro 14, affirme Julien.
- Ce n'est pas possible ! Regarde tu habites au numéro 3 donc c'est sur le trottoir d'en face, dit Antoine.”
Ils traversent et cherchent le fameux numéro. Mais il est introuvable. Ils passent devant le 12, une grande maison aux volets bleus. Il y a bien un petit passage mais pas de 14, ni de boite aux lettres. Ils continuent mais la bâtisse suivante porte le numéro 16. Où est donc le 14 ? Les garçons s'interrogent “Je ne vois que par ici ! déclare Antoine en tirant Julien par la manche”.

Si vous voulez connaître la suite, envoyez-moi un petit mail !

3 commentaires:

Sabbio a dit…

Allez, je fais ma fan, je commande la suite ;)

Vraiment celui-ci avec ce mystère est très captivant... peut-être que le 14 apparaît aux coeurs purs? Bon, je verrai bien!

Anonyme a dit…

Voilà! A présent je suis bien intriguée de connaître la suite de cette histoire extravagante.
Et je suis bien surprise aussi depuis les premiers textes du blog, car je n'avais jamais imaginé que tu pouvais produire tant!
Ta flamme d'écrivain est bien souvent allumée! Et pour mon grand plaisir, car tu sais me mettre en émoi avec les énigmes de tes histoires bien amusantes.

Bénédicte a dit…

Merci Sabbio et Bibiche !
C'est vrai que j'ai été très "productive" ces vacances ... mais avec la reprise, ça va être plus difficile !
Bon, demain, c'est vous qui travaillez ;)