lundi 15 octobre 2012

Chapitre 1

Alors voici le début du chapitre 1...
Si cela vous plaît, je vous met la suite demain :)



-Quelle galère ! On est samedi et l’architecte n’a rien trouvé de mieux de se faire opérer de l’appendicite ! ronchonne Romain.
-C’est vrai que ce n’est pas de bol ! lui dit sa mère.
-Où est-ce que je vais faire mon stage, moi maintenant ? Parce que je suis censé commencer lundi !
-Ne t’inquiète pas : on va trouver une solution ! le rassure-t-elle. Comme dit Mamie, « y’a toujours une solution ! ».
Peut-être… mais en attendant de la trouver, c’est la douche froide.
Romain est dégouté : il se faisait une telle joie d’aller au cabinet du grand architecte Pierre Delmas. En effet, depuis quelques temps, il envisage de s’orienter vers l’architecture alors là c’était l’occasion rêvée de pouvoir vivre le quotidien d’une pointure dans son domaine. En plus, il ne prend jamais de stagiaire et là, devant la motivation de l’adolescent, il avait fini par accepter. Bref, après la joie, c’est la déconfiture !
Le collégien doit trouver en urgence une nouvelle entreprise, qui voudra bien de lui lundi matin, 9 heures tapantes. Genre Mission impossible !
-Bon, pour le moment, il faut mettre le couvert, demande sa mère.
-Mais je l’ai déjà mis hier !
-Et tu le mettras sûrement encore demain !
-Ok, on est combien à déjeuner ?
-5 ! Il y a Anne et son mari qui viennent goûter mon foie gras.
-Hum, on va se régaler, dit Romain en salivant d’avance.
-Mais qui a dit que tu en mangerais ? Non, toi, tu as droit à du jambon et des coquillettes, le charrie sa mère.
Le garçon grimace : comme s’il allait manger une plâtrée de pâtes au beurre en les regardant déguster un foie gras maison ! Quelle bonne blague !
Romain termine de mettre le couvert, pendant que sa mère s’active dans la cuisine.
-N’oublie pas de mettre les verres... pas comme la semaine dernière !
-C’est bon ! Cette fois, je n’ai rien oublié.
-Parfait, mon chéri !
Mais on sonne déjà à la porte.
-Zut ! Il est 12h30 ! Comme ça passe vite ! Romain, tu veux bien aller ouvrir à Anne ?
Le garçon obéit et accueille les invités.
-Bonjour Anne ! Bonjour Jean-Paul ! dit-il en les embrassant.
-Comme tu as grandi ! T’es aussi costaud que ton père maintenant.
-Presque ! dit-il en souriant. Maman est dans la cuisine et Papa ne va pas tarder à rentrer.
Le couple se déshabille et vient saluer la maîtresse de maison, pendant que Romain en profite pour s’éclipser.
-Coucou Bénédicte ! C’est ici que cela sent si bon ? demande Anne en passant la tête par le passe-plat.
-Bien sûr que c’est ici ! J’en ai pour une seconde : je finis mes verrines et je suis à vous. Installez-vous dans le salon : j’arrive !
Quelques instants plus tard, la cuisinière les rejoint et tout en servant l’apéritif, ils commencent à papoter.
-Qu’est-ce qu’il a grandi, Romain ! constate Anne. Je l’ai à peine reconnu. Ce n’est plus un gamin !
-Oui, il faut dire qu’on ne s’est pas vu depuis Noël ! Tu m’étonnes : en cinq mois, il a pris deux tailles.
-Ca fait une sacrée poussée de croissance !
-Et les chaussures, je ne te raconte même pas : il chausse du 42 !
-Il est en quelle classe déjà ? questionne Anne.
-En troisième ! Mais là, on a un gros souci : il est censé faire un stage en entreprise la semaine prochaine sauf que Pierre Delmas…, commence Bénédicte. Tu sais l’architecte ! Et bien, il vient de rentrer à l’hôpital.
-Non, ce n’est pas vrai ! C’est grave ?
-Disons qu’à son âge avoir l’appendicite, cela ne doit pas être une partie de plaisir !
-Et Romain, que va-t-il faire ? Il ne peut pas décaler son stage ?
-Non ! Les dates sont imposées… Je ne sais pas trop ce que l’on va faire. Il faut trouver une entreprise, qui veut bien de lui au pied levé, comme ça, d’ici lundi matin.
-Tu crois qu’il voudrait venir au Muséum avec moi ? demande Anne.
-Vraiment, tu pourrais le prendre en stage ?
-Oui, je ne pense pas que cela pose de problème. En général, on a des stagiaires plus âgés mais pourquoi pas ! En plus, c’est juste pour la semaine ?
-Oui, oui… C’est pour une semaine : il doit découvrir le fonctionnement d’une entreprise et un métier.
-Alors, pas de souci, je l’embauche ! Je ne sais pas ce que je lui ferais faire mais je trouverais bien de quoi l’occuper.
-Formidable ! Tu ne peux pas savoir comme je suis soulagée ! soupire Bénédicte. Tu m’enlèves une sacrée épine du pied.( ... )

Alors, vous voulez lire la suite ?

5 commentaires:

Agnès L a dit…

Yep !

Rebz a dit…

on est demain :) j'attends la suite :D

Anne Loyer a dit…

Mais que va-t-il faire dans ce musée ?? :)

Lise a dit…

OH OUI !

Vivyane Veka a dit…

La suite !!!
Dis Bénédicte y-a-il une part d'autobiographie dans ce texte et sais-tu aussi faire le foie gras comme ton personnage de la mère ? ; )